- L’organisation des soins des personnes incarcérées doit être optimale pour garantir l’accès aux soins à des personnes qui n’ont pas le libre choix de leur parcours de santé.
- Les personnes sous-main de justice doivent avoir accès à une qualité de soins équivalente à celle de la population générale.
- Ce principe posé par la loi de 1994 a été réaffirmé par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009.
- La prise en charge de cette population nécessite non seulement la prise en compte de sa situation sanitaire particulière mais également celle du contexte du monde carcéral et de ses contraintes.
Des personnes qui présentent des facteurs de risques particuliers
- Les personnes placées sous-main de justice sont exposées à des facteurs de risques (marginalité, précarité, faible accès aux soins ou pathologies préexistantes) qui induisent des problèmes de santé particuliers, notamment des troubles psychologiques et psychiatriques ou des problèmes d’addictions, des pathologies bucco-dentaires et pathologies infectieuses.
- Souvent, les personnes détenues sont éloignées du système de santé de droit commun, même avant leur incarcération. Elles ont des comportements moins favorables pour conserver ou rétablir une bonne santé.
La région Paca, une forte population carcérale
- La région Paca concentre une forte population carcérale
- Au 1er décembre 2017, la région Paca comptait 7 236 personnes détenues pour 5 748 places opérationnelles. Elle est donc fortement concernée par les problématiques liées à la santé et à l’incarcération.
- Avec l’appui d’un réseau d’établissements de santé, l’ARS est en charge d’organiser le dispositif sanitaire. Elle prend en compte l’ensemble des problèmes de santé, qu’ils soient somatiques, psychiatriques ou addictologiques, qu’ils soient du ressort de la promotion de la santé, du dépistage, de la prévention ou du soin.