Les droits médicaux en prison mis à mal
Une étude sur le centre hospitalier Toulon-La Seyne pointe la primauté de la sécurité sur les droits des détenus.
Si les conditions de détention dégradées en France ont fait l’objet de multiples publications, un nouveau rapport met en lumière une problématique jusque-là peu connue du grand public, à savoir les conditions de prise en charge des personnes en situation de détention dans les hôpitaux.
Rédigée par les deux contrôleuses générales de privation de liberté (CGLPL) Maud Dayet et Annie Cadenel, l’étude se base sur le centre hospitalier intercommunal de Toulon-La-Seyne-sur-Mer (Chits), en février 2022. De l’arrivée des patients à leur sortie, que ce soit pour les urgences, l’ambulatoire ou encore l’hospitalisation, les deux contrôleuses ont scrupuleusement observé chaque étape de leur prise en charge. « L’objectif de sécurité ne doit pas primer de façon absolue sur les droits des personnes privées de liberté.